Quels sont les principaux facteurs d’origine humaine de la perte de biodiversité ?
La réponse à la question est cruciale pour pouvoir stopper la disparition des espèces. Parce que les moyens de le combattre doivent aller là où ils peuvent avoir le plus d’effet. Afin de découvrir les principaux moteurs, les auteurs ont évalué des milliers d’études pour une nouvelle méta-étude.
Et le voici : le classement des destructeurs de biodiversité.
- Changements d’utilisation des terres (par exemple, la destruction de forêts anciennes pour l’agriculture)
- Exploitation directe (par exemple par la pêche, la chasse, le commerce)
- la pollution
- changement climatique
- Espèces exotiques envahissantes
Il est surprenant que le changement climatique, qui aujourd’hui est généralement décrit comme le plus grand de tous les maux, n’apparaisse « qu’ » en quatrième position. Il a un effet néfaste sur la biodiversité, mais dans une moindre mesure que d’autres facteurs.
Mais ce n’est pas une consolation : les scientifiques s’attendent à ce que l’impact négatif du changement climatique sur la biodiversité augmente à l’avenir.
Le classement des destroyers diffère selon l’habitat. Ainsi, le changement climatique arrive en dernière (5ème) place dans l’habitat terrestre. Les facteurs les plus importants ici sont les espèces exotiques envahissantes (rang 3) et la pollution (rang 4). En mer, en revanche, l’exploitation (pêche) occupe la première place. Viennent ensuite les changements climatiques, la pollution, les changements d’occupation des sols et les espèces envahissantes.
Le classement est tout aussi différent selon les régions. Le changement climatique est plus important en Europe (3ème place) qu’en Asie (dernière place).
Il en découle : Afin d’arrêter la perte de biodiversité, la protection du climat est et restera importante. Mais lui seul ne suffit pas. Se concentrer uniquement sur lui pourrait même être préjudiciable à la biodiversité. Considérons, par exemple, la production de biocarburants, qui se fait au détriment des forêts naturelles.
Il est donc nécessaire de prendre des mesures qui, au mieux, servent à protéger la biodiversité et le changement climatique. Cela comprend, par exemple, la préservation des forêts et la réhumidification des landes.
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