Pays atomique, la France veut – et doit – rattraper ses voisins européens en matière d’énergies renouvelables. 50 parcs éoliens offshore doivent être construits d’ici 2050, rien que pour couvrir la demande énergétique supplémentaire des prochaines décennies.
Cependant, le gouvernement français doit encore faire passer ces plans au parlement : Agnès Pannier-Runacher est la ministre française de la transition énergétique, elle a justifié l’initiative législative devant l’Assemblée nationale : « C’est la quantité d’électricité supplémentaire que nous devrons produire d’ici 2050 pour répondre à notre demande croissante d’électricité pour l’industrie, les transports et les bâtiments si nous voulons devenir la première nation industrialisée au monde à abandonner les combustibles fossiles et atteindre la neutralité carbone. . »
Le gouvernement français devra se battre pour cet objectif ambitieux – les opposants à l’éolien terrestre sont nombreux. Marc-Antoine Chavanis est porte-parole de l’Association pour la Protection des Monuments : « D’ici 2025, nous devons doubler le nombre d’éoliennes en France. Nous en avons 8 000, il nous en faut 16 000. L’idée est d’accélérer les mesures, mais de manière exagérée dans des endroits qui ne sont pas adaptés. »
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La France n’a pas le choix et Bruxelles met la pression
Outre l’éolien, le gouvernement français souhaite également multiplier par 10 la production d’énergie solaire. En 2020, la France était le seul pays de l’UE à ne pas respecter son calendrier de transition énergétique. L’objectif est de 30 % d’ici 2030, la part des renouvelables était à peine supérieure à 19 % en 2020. La France est ainsi dans la moyenne des pays européens, mais ils poussent plus fort l’expansion.
L’Allemagne veut également atteindre 30 % d’ici 2030 – et en 2020, c’était un peu plus de 19 %.
Dans d’autres pays européens, les objectifs pour les énergies renouvelables sont beaucoup plus ambitieux qu’en France. Les pays du sud en particulier ont des objectifs ambitieux avec des valeurs cibles comprises entre 40 et 50 % d’ici 2030, le Danemark veut atteindre 55 % et la Suède même 65 % d’énergies renouvelables.
D’autres pays ont des programmes nettement moins ambitieux, comme Malte, où seulement 11,5 % de la demande devrait provenir des énergies renouvelables.
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