Rapprochement dans la grève des raffineries françaises ? Les représentants du groupe rencontrent le syndicat

Après le déclenchement d’une grève dans les raffineries françaises, le groupe TotalEnergies, également touché, va recevoir des représentants du syndicat CGT pour la première fois depuis le début du conflit. La société l’a annoncé.

Les ouvriers des sites concernés ont poursuivi leur grève dans la matinée, notamment à Port-Jérôme en Normandie, où le groupe Esso-ExxonMobil exploite une raffinerie.

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Syndicat : « Remise en cause du droit de grève »

La Première ministre Elisabeth Borne avait auparavant menacé de confisquer les dépôts de la compagnie pétrolière. Le gouvernement a récemment été catégorique et a ordonné la conscription de Port-Jérôme.

« Il faut savoir qu’on va lutter contre ça parce que c’est clairement une remise en cause du droit de grève. Ce qu’on veut dire par là c’est que malheureusement on n’est plus dans un état de droit et de liberté. On est sur une attaque frontale à notre droit de grève, mais nous ne le permettrons pas », a déclaré Christophe Aubert, délégué local du syndicat CGT.

La CGT a annoncé un nouveau vote pour la soirée. Selon toute vraisemblance, la grève se poursuivra car il n’y a pas eu d’offre récente de TotalEnergies.

Conflit depuis fin septembre

Selon le syndicat, la grève s’est également poursuivie sur les sites de TotalEnergies. La veille, leurs membres avaient voté la poursuite du débrayage, par exemple à Dunkerque, La Mède dans le sud, les Dognes dans le Val de Loire et Feyzin près de Lyon.

Le conflit couve depuis le 27 septembre et a déjà entraîné des pénuries de carburant dans les stations-service françaises. Les travailleurs réclament une augmentation de salaire de 10 %. Le gouvernement affirme qu’une grande partie de la main-d’œuvre est contre la grève.

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